Résumé
Alors que nos experts en investissement se sont réunis dans le centre financier de l’Asie, la proximité avec la Chine continentale semblait particulièrement appropriée, compte tenu de la guerre commerciale États-Unis-Chine qui a déstabilisé les marchés. Dans un contexte de progression de l’endettement à l'international, d'incertitude politique et de fragmentation de l'économie mondiale, l'adoption d'une vision active de long terme pourrait bien s’avérer la meilleure approche pour les investisseurs.
Update Magazine I/2019 |
1 Si la croissance mondiale est fragmentée, les investisseurs actifs peuvent gérer les craintes de récession
Dans l’ensemble, l'année écoulée a été très compliquée
pour les investisseurs, les faibles performances et le retour
de la volatilité ne laissant aux investisseurs internationaux
que peu d'endroits où s’abriter, notamment en fin d'année.
Les marchés se méfient des signes croissants de
ralentissement observés à travers le monde. En effet, les
lignes de faille de fin de cycle sont devenues plus visibles :
la croissance des bénéfices des entreprises a culminé, les
mesures de relance budgétaire s'essoufflent et les banques
centrales fournissent moins de liquidités.
Cependant, le problème majeur de l'économie mondiale
pourrait bien être l'endettement (voir graphique A/). Le
monde a essentiellement résolu la dernière crise de la dette
en s'endettant davantage. La Chine est au premier rang des
accusés, avec un ratio dette/PIB proche de 300% en 2018,
mais de nombreux autres pays se sont également endettés,
portant la dette étrangère libellée en dollars américains à des
niveaux records. Par exemple, les entreprises turques devront
refinancer 250 milliards de dollars de dette américaine dans
les années à venir, ce qui s’annonce difficile dans un contexte
de hausse des taux.
Au niveau mondial, si les économistes débattent encore de
ce qui constitue un niveau « normal » pour les taux d'intérêt, la
normalisation n’est guère achevée : les taux semblent devoir
rester plus bas pour plus longtemps. La recherche d'un revenu
est donc d'autant plus impérative, surtout lorsque l'inflation,
même faible, peut réduire considérablement le pouvoir
d'achat au fil du temps.
Vers où se tourner pour dénicher des rendements ? Nous
identifions un potentiel de rendement intéressant dans les
obligations asiatiques et sur le segment high yield, bien que
le recul de la croissance, la hausse de la volatilité et la baisse
de la qualité du crédit exigent un suivi attentif. Le rendement
du dividende des actions asiatiques et européennes (plus
qu’américaines), ainsi que les obligations indexées sur
l'inflation, permettent également de générer des revenus.
La croissance économique dans le monde est de plus en
plus fragmentée, alors que le ralentissement des États-Unis
s’inscrit dans un contexte de craintes de récession croissantes.
Pourtant, bien que l'économie américaine ne soit pas à
l’abri d’une détérioration en 2019, comme le suggèrent
l'aplatissement de la courbe des rendements et
l'affaiblissement du marché immobilier, une récession semble
improbable cette année. Et même en cas de récession, nous
pensons que les investisseurs actifs seront toujours en mesure
de dénicher des opportunités en se concentrant sur les
fondamentaux, y compris en s’appuyant sur la recherche
propriétaire.
A/ DÉSENDETTEMENT ? QUEL DÉSENDETTEMENT ?
RATIO DETTE GLOBALE/PIB, PAR RÉGION
Source : Allianz Global Investors, Banque des règlements internationaux, Datastream. Données au T1 2018.
2 Trump et le Brexit ne sont pas les seuls points d’interrogation politiques, ce sont simplement ceux qui attirent le plus l'attention des médias et du marché
Les marchés ne prennent plus les tensions géopolitiques à
la légère. Les manchettes sur le populisme – et la montée
du sentiment antimondialisation qui l'accompagne –
effraient les investisseurs en actions, en obligations et en
devises. Un retour en arrière de la mondialisation pourrait
compliquer l’arbitrage des coûts pour des entreprises à la
recherche de chaînes d'approvisionnement et de marges
optimales, alors que les guerres commerciales risqueraient
d’aggraver la situation.
Aux États-Unis, le président Donald Trump est confronté à
un Congrès divisé et à une volonté nouvelle des démocrates
de limiter son pouvoir. M. Trump va bientôt commencer à
préparer sa réélection. Afin d’être réélu en 2020, nous
pensons qu'il activera tous les leviers à sa disposition, en
particulier dans le domaine de la politique commerciale.
Nous ne serions donc pas surpris qu’il cherche à mettre
rapidement un terme à la guerre commerciale entre les
États-Unis et la Chine et à crier victoire. Il pourrait également
rechercher un terrain d'entente avec les démocrates, en
faisant des compromis sur les dépenses d'infrastructure ou
la réforme ciblée des soins de santé par exemple, sachant
que toute mesure visant à réduire les prix des médicaments
risque de pénaliser les titres pharmaceutiques.
En Europe, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union
européenne s'annonce comme un thème récurrent.
Quelle que soit l’issue du Brexit, de nouvelles tensions
commerciales avec l’Europe semblent inévitables. Cela
risque d'affecter différemment les secteurs des pays
membres de l'UE et du Royaume-Uni, même si le Brexit
sera indéniablement une période très mouvementée
pour les actifs britanniques.
Les élections au Parlement européen, des luttes internes en
Italie et en France, l'affaiblissement de l'économie allemande,
ainsi que d'importantes élections en Inde et en Indonésie se
profilent également. Pourtant, même si les investisseurs
gardent un oeil sur ces événements, ils devraient veiller à ne
pas négliger les opportunités au niveau régional ou sectoriel.
Une approche à contre-courant judicieuse pourrait consister
à se montrer plus granulaire et sélectif, en privilégiant les
fondamentaux solides.
3 Une « guerre froide technologique » pourrait être plus dévastatrice qu’une guerre commerciale
Les unes des médias concernant la guerre commerciale
sino-américaine occultent peut-être l’éventualité d'une
situation plus grave : une éventuelle « guerre froide
technologique » entre les deux premières économies
mondiales. (voir graphique B/).
Les États-Unis considèrent la Chine comme une menace
stratégique, et l'Empire du Milieu souhaite réduire sa
dépendance à la technologie américaine. Les deux pays
craignent une trop grande interdépendance à l'égard de
technologies et de fournisseurs partagés, surtout depuis que
la capacité d’une guerre commerciale à paralyser les chaînes
d'approvisionnement en place est apparue en pleine lumière.
En conséquence, nous redoutons que deux écosystèmes de
haute technologie concurrents finissent par émerger – l'un
américain, l'autre chinois – et que le reste du monde, y
compris les voisins de la Chine en Asie, soit contraint de
choisir son camp. Cela pourrait pénaliser, notamment, les
modèles économiques et les chaînes d'approvisionnement
des grandes entreprises de technologie américaines, qui
inventent dans la Silicon Valley et fabriquent en Asie.
Dans le même temps, certains acteurs sont bien placés pour
bénéficier de la concurrence accrue entre la Chine et les
États-Unis, en particulier des pays comme la Thaïlande et le
Vietnam, mais aussi l'Inde et l'Indonésie. Une éventuelle
guerre froide technologique fera inévitablement des
perdants. Cependant, les investisseurs peuvent assumer
certains risques afin de participer aux bénéfices des
gagnants qui émergeront de ce conflit.
Dans l'ensemble, nous considérons que la Chine et les États-
Unis ont besoin l'un de l'autre, ce qui pourrait se traduire par
une atténuation de la rhétorique de guerre commerciale,
avant une éventuelle réconciliation. Dans l’intervalle, nous
pourrions observer une volatilité persistante et un recul de la
croissance. Quant aux investisseurs, ils pourraient s’intéresser
aux thèmes de haute technologie à long terme sur les
marchés d’actions, notamment les villes intelligentes,
l'intelligence artificielle et la disruption.
B/ DANS LA COURSE À LA R&D, LA CHINE A RAPIDEMENT GAGNÉ DU TERRAIN PAR RAPPORT AUX ÉTATS-UNIS CROISSANCE ET DÉPENSES MONDIALES DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Source : Données OCDE, Institut de statistique de l’UNESCO, Allianz Global Investors. Données à 2015 pour les États-Unis, la France, la Pologne et
Taïwan ; toutes les autres données à 2016. La taille des cercles illustre le volume relatif des dépenses annuelles en R&D pour le pays mentionné, mesuré
en dollars en termes de parité du pouvoir d'achat.
4 La Chine, une classe d’actifs à part entière
La Chine peut être un facteur de division parmi les
investisseurs. Pour beaucoup, la puissance économique
croissante de la Chine – qui découle de l'accent mis sur
l'innovation et du « rééquilibrage » de son économie au
profit de la consommation – est le thème d'investissement
le plus convaincant du XXIe siècle. D'autres s'inquiètent
davantage de l'ingérence du gouvernement chinois,
des guerres commerciales entre Washington et Pékin
et de la forte dépendance au crédit du développement
économique chinois. Les marchés d’actions locaux,
dominés par des investisseurs particuliers à court terme,
peuvent s’avérer volatils.
Si nous ne nions pas les défis auxquels la Chine est
confrontée, nous estimons que Pékin est bien placée pour
les relever. Le gouvernement chinois comprend que son
économie a besoin de réduire son endettement et que
l'utilisation du crédit doit être contrôlée. Les dirigeants du
pays cherchent à trouver un équilibre entre les réformes et
la croissance, et nous sommes convaincus qu'ils feront ce
qui est nécessaire pour y parvenir. L'ampleur de l'initiative
« Made in China 2025 » et du programme « One belt, One
road » suffit à faire comprendre l'engagement de la Chine
à assurer son avenir, en acceptant des efforts significatifs
à court terme destinés à payer sur le long terme.
Beaucoup de nos clients partagent la même vision à long
terme de la Chine. Bien que le différend commercial en
cours demeure problématique, nous pensons qu’il finira
par se résoudre à moyen ou long terme. Et même en cas
de guerre froide technologique, les investisseurs
bénéficieraient d'une exposition aux deux écosystèmes.
Pour naviguer sur les marchés boursiers locaux, il faut
adopter une approche à long terme et se concentrer sur
les fondamentaux. À cette fin, il est essentiel d'intégrer les
facteurs ESG. De fait, en mai 2018, 86% des actions A
chinoises incluses dans l'indice MSCI avaient des notes de
gouvernance inférieures à la moyenne. C'est un excellent
exemple des raisons pour lesquelles nous effectuons notre
propre recherche ESG et réalisons nos propres évaluations
dans ce domaine d'une importance critique, avant de
partager nos analyses avec nos clients.
La Chine est une classe d'actifs attrayante pour de
nombreux investisseurs, avec les actions A notamment,
actuellement peu appréciées par les marchés, mais
aussi les obligations chinoises, sources potentielles de
rendements réels attrayants au sein d'un portefeuille
obligataire mondial. Nous estimons quant à nous que
l’amélioration progressive des normes ESG entraînera
un renforcement des arguments en faveur de la Chine.
Cinq conclusions en termes d'investissement
- Planifiez votre avenir – concentrez-vous sur le long
terme
Étant donné les récentes conditions de marché et les inquiétudes suscitées par une éventuelle récession, il est compréhensible que les investisseurs redoutent la fin de ce cycle économique long mais médiocre. Cependant, nous ne pensons pas qu'il soit déjà arrivé à son terme. Malgré les corrections et la volatilité des marchés, les investisseurs devraient ainsi chercher à tirer parti de la puissance à long terme de l’effet de capitalisation. Il convient donc de se détacher de l’actualité immédiate et des dérapages politiques pour se concentrer sur la solidité des bilans et les autres qualités qui sous-tendent la durabilité des investissements. -
Diversifiez activement vos investissements à travers
l'ensemble des classes d’actifs
Outre un mix d'actions, d’obligations et de liquidités, envisagez des stratégies alternatives – elles sont moins corrélées aux classes d'actifs traditionnelles et peuvent contribuer à améliorer le couple rendement/risque d'un portefeuille. Envisagez également de compléter une approche diversifiée par des positions à contre-courant (comme les actions britanniques) et des couvertures anticycliques (incluant les bons du Trésor américain). Les emprunts d’État des marchés asiatiques et émergents semblent être de bons candidats pour la quête de revenus. - Utilisez la volatilité – soyez un investisseur actif
Les marchés ont montré des signes de détresse fin 2018, mais nous estimons qu'ils ont peut-être réagi de manière excessive. Si les niveaux de volatilité observés semblent voués à perdurer en raison des tensions géopolitiques, de la normalisation de la politique monétaire et d'autres facteurs, les corrections sur les marchés des actions et du crédit peuvent offrir aux investisseurs actifs et sélectifs l’opportunité de revenir sur certains actifs risqués. En se contentant de suivre la volatilité du marché, l'investissement passif, fondé sur des indices de référence tournés vers le passé, peut échouer lorsqu'il s'agit de saisir les opportunités de demain. De fortes reprises pourraient également être le moment opportun pour réduire les positions, mais les investisseurs devraient résister à l'envie d’anticiper les mouvements de marché. - Le plus grand risque est de ne prendre aucun risque
S’il est difficile pour les investisseurs de s’orienter dans les marchés actuels, renoncer entièrement à prendre des risques peut constituer une option trop risquée. Une telle approche, susceptible de détériorer le pouvoir d'achat au fil du temps, ne tient pas compte de la présence d’opportunités intéressantes à l'heure actuelle. Cherchez à atténuer les risques nécessaires en privilégiant les titres de qualité – présentant des bilans solides, des dividendes sains et une gouvernance robuste. Appuyez-vous sur la recherche fondamentale pour identifier les valeurs, secteurs et tendances qui offrent un potentiel de croissance et la capacité de tirer parti des tendances de long terme. - Visez un meilleur couple rendement/risque grâce
à l’ESG
En pleine croissance, l'investissement environnemental, social et de gouvernance (ESG) intéresse de plus en plus les investisseurs, à juste titre : l'ESG offre un prisme incontournable pour identifier la qualité, les possibilités d'amélioration et les plus-values potentielles. Les entreprises qui se concentrent sur les facteurs ESG sont susceptibles d’être mieux positionnées à long terme et peuvent contribuer à améliorer la performance des portefeuilles. Dans les économies émergentes telles que la Chine, la bonne gouvernance est de plus en plus encouragée. Cette évolution incite les entreprises à se développer de manière responsable et devrait rendre ces marchés plus attrayants, à mesure que les entreprises font évoluer leurs pratiques.
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future et peuvent faire l‘objet de variations dans le temps. Les déclarations contenues aux
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déclarations prévisionnelles fondées sur des vues et suppositions actuelles de la direction et
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Résumé
Au cours des deux dernières années, de grandes institutions internationales comme le FMI (Fonds monétaire international), l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ou la BRI (Banque des règlements internationaux) ont souligné à plusieurs reprises l'endettement croissant de l'économie mondiale. Il convient donc, plus de dix ans après l'éclatement de la Crise financière mondiale (CFM), de faire le point sur le supercycle de la dette mondiale. Nous allons donc nous pencher sur les niveaux d'endettement, la dette en dollars américains à l'extérieur des États-Unis, ainsi que les secteurs qui sont prêteurs ou emprunteurs. Enfin, nous tâcherons d’identifier les conséquences de la situation actuelle pour la croissance et les marchés financiers.