Résumé
Les private loans, (Schuldscheindarlehen en Allemagne), sont des instruments de crédit semi-obligataire qui visent le financement des entreprises et qui gagnent progressivement en popularité. Les investisseurs s’intéressent de plus en plus aux instruments de private lending, et ce, même au-delà des marchés bancaires. Cependant, ce qui constitue un instrument traditionnel pour les compagnies d’assurance peut trouver une nouvelle interprétation en tant que classe d’actifs alternative.
1 Investissements des compagnies d’assurance – réglementés en vue d’une diversification accrue
Historiquement, les compagnies d’assurance ont toujours
été des investisseurs prudents, notamment les compagnies
d’assurance-vie. Elles ont investi l’argent de leurs assurés
essentiellement dans des emprunts d‘État à long terme ou
dans des émetteurs locaux ayant un statut quasi-souverain.
Ces investisseurs privilégient traditionnellement sur la
sécurité, la liquidité et le rendement (conformément à
l’article § 54 de la loi allemande relative à la surveillance
des compagnies d’assurance (VAG), qui a succédé aux
Principes d’investissement pour les actifs soumis à
restrictions).
Parallèlement, les compagnies d’assurance se sont
développées, redéfinissant leur activité et leurs
investissements afin de refléter l’évolution des marchés
financiers. Elles ont élargi de manière innovante les
objectifs de leurs placements afin de garantir la
performance proposée aux assurés, voire de leur
offrir une performance excédentaire.
Cette évolution est compréhensible au vu des modifications
apportées à l’ordonnance relative à l’investissement
des actifs d’assurance soumis à restrictions (Nouvelle
ordonnance relative à l’investissement (AnlV)) en Allemagne,
dans le contexte de la Loi relative à la surveillance des
compagnies d’assurance (VAG), de la circulaire
complémentaire de l’Office fédéral de surveillance des
assurances (BAV) et, depuis mai 2002, de la BaFin.
Régulièrement révisées, ajustées ou remplacées, les
exigences en matière d‘investissement des compagnies
d‘assurance ont été récemment clarifiées.
En vertu de l’ancien régime « Solvabilité I », des limites
quantitatives « précises » encadraient l’investissement
dans chaque classe d‘actifs correspondant aux passifs
d’assurance. Elles étaient inscrites dans l’Ordonnance
relative à l’investissement, spécifiées dans les circulaires
concernées et étendues à certains domaines.
La volatilité des marchés de capitaux, au cours des deux
dernières décennies, ainsi que l’environnement de taux
bas depuis la crise financière ont contraint les compagnies
d’assurance à élargir leur éventail de produits
d’investissement afin d’accéder à de plus larges sources
de diversification. L’évolution des marchés financiers,
notamment l’utilisation accrue d’instruments dérivés et de
produits structurés, a offert aux compagnies d’assurance
de nouvelles opportunités pour faire face à leurs
engagements, parfois à très long terme, et générer des
rendements excédentaires.
Afin de refléter ces changements, la Circulaire R 3/1999
(Lignes directrices sur les investissements dans les produits
structurés) et la Circulaire R 3/2000 (Lignes directrices sur la
préemption et l’utilisation d’instruments financiers dérivés)
ont alors été adoptées. La Circulaire R 1/2002
(Investissements dans les titres adossés à des actifs et les
titres indexés sur un risque de crédit) a été émise en
réponse à l’émergence d’innovations financières telles que
les titres adossés à des actifs (ABS) et les titres indexés sur
un risque de crédit (CLN). Afin d’offrir aux compagnies
d’assurance des possibilités de diversification accrues, la
Circulaire sur les fonds spéculatifs (hedge funds) (R 7/2004)
a été publiée en 2004. Au fil du temps, d‘autres classes
d‘actifs telles que le private equity ont été incluses dans le
périmètre de l’Ordonnance relative à l’investissement, sous
réserve du strict respect des allocations de risques
préétablies. Les règles établies par l’Ordonnance relative
à l’investissement ont ensuite été reprises dans une autre
circulaire, dont la dernière version date du mois de
décembre (Circulaire R 11/2017, faisant suite aux circulaires
R 15/2005 et R 4/2011).
La volatilité des marchés de capitaux, au cours des deux dernières
décennies, ainsi que l’environnement de taux bas depuis la crise financière
ont contraint les compagnies d’assurance à élargir leur éventail de produits
d’investissement afin d’accéder à de plus larges sources de diversification.
2 Solvabilité II et la baisse des intérêts sur les réinvestissements
L‘introduction de Solvabilité II a rendu toutes ces
réglementations sans objet et a fait place en Europe à des
règles de solvabilité fondées sur le risque qui encadrent les
fonds propres des compagnies d‘assurance, ainsi qu’à des
exigences qualitatives concernant la gestion des risques.
Cependant, de nombreuses compagnies d’assurance
allemandes sont susceptibles de continuer à utiliser, sous
une forme légèrement différente, « l’ancienne Ordonnance
relative à l’investissement » dans leurs principes
d’investissement internes.
Dans un environnement marqué par la faiblesse persistante
des taux d’intérêt, chacun est à la recherche d’idées
d’investissement innovantes, que ce soit dans la réalisation
de nouveaux investissements ou en vue du réinvestissement
de fonds résultant de l’arrivée à échéance d’obligations à
rendement supérieur. De nombreux investissements doivent
également être cédés afin de matérialiser les plus-values
latentes, pour permettre de financer les exigences de réserves
supplémentaires (ZZR).
Où convient-il donc d’investir ? De nouveaux termes à la
mode sont apparus ces dernières années, à l’instar de dette
privée, placements privés, loans, dette d’infrastructure, etc.
Ces investissements pourraient tous être rangés dans la
catégorie des nouvelles classes d’actifs « alternatives ».
L’objectif de ces classes d‘actifs, dans le contexte actuel,
consiste à diversifier les investissements et à générer une
performance accrue.
Toutefois, ces « alternatives » doivent souvent être intégrées
en tant que nouvelles classes d’actifs. Mais ce n’est pas tout.
Dans la cadre du nouveau régime Solvabilité II, elles sont
également soumises à une exigence de fonds propres. Ces
formes d’investissement supportent donc un « coût » en
fonds propres. Pour certains investissements alternatifs, cela
constitue un obstacle de taille. L‘adéquation des fonds
propres s’avère en effet très élevée pour des investissements
qui, parfois, ne sont pas notés. En outre, le dispositif Pilier 2
exige une Évaluation interne des risques et de la solvabilité
(ORSA) de ces investissements. Cela pourrait constituer pour
bon nombre de compagnies d‘assurance une tâche
quasiment insoluble sur ces classes d‘actifs. Selon nous, il
devrait en résulter une « prime de complexité » plutôt qu‘une
« prime d‘illiquidité ». De fait, un grand nombre de ces
investissements sont confiés à des gestionnaires d‘actifs
externes.
D’une manière générale, la diversification dans les classes
d’actifs « alternatives » constitue une bonne nouvelle, car ces
dernières offrent un potentiel de rendement supérieur dans
l’environnement actuel. La plupart des investissements
« alternatifs » sont très peu liquides. Mais cela ne devrait pas
effrayer les compagnies d‘assurance-vie, car elles suivent
généralement une stratégie d‘achat et de conservation,
justifiée par leur horizon de placement à long terme.
Dans le présent article, nous analysons de plus près une
classe d’actifs qui peut être considérée comme
« alternative » : les Schuldscheindarlehen (private loans, ou
« SSD ») et les Namensschuldverschreibungen (obligations
nominatives, ou « NSV ») émis par les entreprises1. En quoi
cette classe d’actifs est-elle « alternative » ? D‘une part, il
s’agit d’une spécificité allemande ; d‘autre part, la plupart
des émetteurs ont jusqu’à présent été des états fédéraux,
des villes et des banques. Nous étudierons également les
Schuldschein qui constituent des instruments de crédit semiobligataire
émis par les entreprises, et qui représentent une
extension logique de la gamme. Certains investisseurs ne sont
pas encore familiarisés avec ce type de private loans car leur
origination est plus coûteuse, tandis qu’une due diligence
onéreuse, dans le cas des émetteurs non cotés, s‘ajoute à
l’exigence d’Évaluation interne des risques prévue par
Solvabilité II. Or les SSD et NSV peuvent constituer jusqu’à
50% du bilan d’une compagnie d’assurance(-vie) allemande,
même s’ils sont majoritairement émis par le secteur public et
les banques.
Où convient-il donc d’investir ? De
nouveaux termes à la mode sont
apparus ces dernières années, à
l’instar de dette privée, placements
privés, loans, dette d’infrastructure,
etc. Ces investissements pourraient
tous être rangés dans la catégorie
des nouvelles classes d’actifs
« alternatives ». L’objectif de ces
classes d’actifs, dans le contexte
actuel, consiste à diversifier les
investissements et à générer une
performance accrue.
3 Contexte historique des Schuldscheindarlehen
Les Schuldscheindarlehen (SSD) remontent au siècle dernier,
lorsque les compagnies d’assurance-vie des juridictions
locales disposaient de fonds grâce à l’achat d’emprunts
d’État locaux et de titres de créance, mais accordaient
également des prêts avec collatéral sous la forme de
private loans2. Depuis, le marché des SSD a connu plusieurs
phases d’expansion. La première a eu lieu sous le Troisième
Reich, lorsque les compagnies d’assurance, contraintes
d’acquérir les nouvelles émissions d’emprunts d‘État du
ministère des Finances, pouvaient également, dans
certaines limites, acheter des SSD réservées d’entreprises
publiques.3
La seconde phase d’expansion a eu lieu au cours de l’aprèsguerre,
immédiatement après la réforme monétaire de
1948, lorsque les compagnies d’assurance ont commencé à
attirer régulièrement des montants importants sous forme
de versements de primes destinées à être investies dans
des instruments portant intérêt sur de longues périodes.
Les acteurs à la recherche de capitaux comprenaient les
services publics et les entreprises industrielles qui, à
l‘époque, avaient d‘énormes besoins couverts seulement
en partie par d‘autres instruments financiers, les marchés
d’actions et d’obligations étant encore dans leur phase de
reconstruction dans les années 1950.4 Par la suite, les SSD
sont restés dans l’ombre pendant de nombreuses années,
avant de connaître un regain d’intérêt au début de ce siècle.
4 Expansion du marché
Les émissions de SSD d’entreprises sont passées
d’environ 3 mds EUR au début des années 2000 à un
record historique de plus de 27 mds EUR en 2017 (voir
graphique A/). Il convient cependant de garder à l’esprit
que les émissions d’entreprises au format NSV dont
l’échéance est supérieure à 10 ans ont été comptabilisées
comme SSD. En outre, le nombre et le volume des émissions
étaient probablement plus élevés, car les SSD étaient
également utilisés comme « purs » placements privés.
Dans ce dernier cas, les montants n’ont pas été
communiqués par les banques arrangeuses.
Par exemple, rien qu‘en 2017, les opérations de direct
lending arrangées avec AllianzGI se sont élevées à
plusieurs centaines de millions d‘euros de placements
privés et ont été enregistrées par diverses compagnies
d‘assurance au sein du groupe.
Rien ne permet de prédire avec certitude si cette tendance
se poursuivra. Par exemple, des facteurs tels que
l‘augmentation des défauts de paiement des émetteurs
de SSD actuels ou la baisse de qualité du marché des
SSD pourraient inciter les émetteurs à ne plus utiliser les
SSD comme source de financement. Parallèlement, les
investisseurs pourraient commencer à faire preuve d’une
plus grande réserve à l’égard de ces titres.
La granularité est très élevée parmi les entreprises qui empruntent. Les
160 transactions de l’année 2017 ont concerné l’ensemble du spectre allant
des entreprises cotées du DAX aux entreprises familiales de taille moyenne,
en passant par les collectivités locales.
A/ ÉMISSIONS DE SSD D’ENTREPRISES DEPUIS 2004
Source: LLBW
5 Diversification au sein du marché des SSD
Selon nous, les émetteurs de cet instrument de financement
typiquement allemand proviennent, pour la dernière année
calendaire, à 65% d‘Allemagne, contre 15% pour l’Autriche
et environ 10% pour la Suisse. La granularité est très élevée
parmi les entreprises qui empruntent. Les 160 transactions
de l’année 2017 ont concerné l’ensemble du spectre allant
des entreprises cotées du DAX aux entreprises familiales
de taille moyenne, en passant par les collectivités locales.
La base d’investisseurs s’est également élargie depuis
quelques années. Aux côtés de divers investisseurs
allemands (banques, compagnies d’assurance, fonds
de pension, etc.), les acheteurs de pays étrangers, proches
ou éloignés, sont désormais de plus en plus nombreux.
6 Marché des émetteurs
Pour diverses raisons, le marché des émetteurs qui a
émergé ces dernières années a vu les prix et les conditions
contractuelles évoluer progressivement en faveur des
acteurs en quête de capitaux. Par exemple, on a observé un
rétrécissement significatif des spreads, qui reste encore en
partie difficile à expliquer. Bien qu’une demande solide,
associée à des émissions souvent sursouscrites, pousse les
prix à la hausse et confirme les estimations des arrangeurs,
la valorisation de certaines transactions individuelles mérite
d’être remise en cause. Par exemple, une situation dans
laquelle les spreads de crédit sont identiques sur toutes les
échéances n’est pas cohérente en termes de risque, car cela
vient contredire à la fois l’expérience et les probabilités. De
même, les valorisations devraient intégrer, par rapport aux
instruments cotés, une prime d’illiquidité spécifique aux SSD,
variant en fonction de l’échéance. En effet, l’investisseur ne
peut vendre une tranche de SSD aussi rapidement qu’il le
ferait pour une obligation.
La position favorable des acteurs en quête de financement
est également évidente sur le plan contractuel. Au cours
des dernières années, par exemple, seuls de rares émetteurs
ont inclus dans leurs conditions contractuelles des ratios
financiers dont la violation serait susceptible d’entraîner une
hausse de la marge ou un rachat anticipé à l’initiative de
l’investisseur. Bien que la progression des ratios financiers
soit justifiée, il existe encore certaines configurations qui ne
semblent pas inadmissibles pour les investisseurs en SSD.
À titre d’exemple, il est difficile de comprendre pourquoi
certains investisseurs acceptent sans broncher les
déséquilibres suivants, de plus en plus courants dans les
conditions contractuelles :
Subordination structurelle :
Cette situation se produit lorsque, parallèlement à l’émetteur,
d’autres entreprises du groupe — en nombre illimité dans le
pire des scénarios — émettent (sont autorisées à émettre)
de la dette. Dans une situation encore moins favorable aux
investisseurs, il peut arriver que l‘émetteur lui-même n‘ait pas
capitalisé d‘actifs (significatifs/exploitables).
Subordination « factuelle » :
La situation peut se trouver aggravée quand, parmi les
emprunts effectués au niveau de l’émetteur ou d’autres
entreprises du groupe, les sommes empruntées sont
susceptibles d’être elles-mêmes collatéralisées. Cela
est possible si la mention négative figurant dans la
documentation s’applique exclusivement à l’émetteur.
Une telle situation mène de fait à une combinaison de
subordination structurelle et de subordination factuelle,
autrement dit une « double subordination ».
Cession des actifs :
L’absence de clause sur la cession possible ou illimitée des
actifs d‘investissement peut modifier considérablement les
fondements de la décision d’investissement. Cette situation
est susceptible d’entraîner une « déstabilisation » de l’émetteur.
Mais il existe sans doute des moyens, raisonnables pour
les deux parties, d‘atténuer le risque qui pèse sur
l’investisseur. Par exemple, dans le cadre de telles conditions
contractuelles, la position de l’investisseur peut être
améliorée à travers un principe de solidarité avec les
entreprises soumises aux mêmes restrictions sur le transfert
des actifs ou les emprunts auprès de ces entreprises.
Toutefois, ce type de caractéristique est rarement observé
dans les SSD arrangés.
7 Du marché bancaire à des partenariats de private lending ?
Dans ce contexte, le marché des émetteurs de private
loans est particulièrement attrayant, indépendamment
de la taille des entreprises. Les grands émetteurs ayant
d’importants besoins en capital peuvent lever plus de
1 md EUR, tandis que les entreprises plus modestes sont
en mesure d’accéder à de nouveaux investisseurs
et d’élargir leur base de financement. Facteur
supplémentaire favorable aux émetteurs, la forte
augmentation du nombre des banques arrangeuses met
en concurrence la commercialisation des émetteurs. Ces
banques cherchent ainsi à se rapprocher des émetteurs
grâce à leur force de vente (autrement dit de placement
auprès des investisseurs), à leurs primes de risque et à la
documentation proposée.
Le marché des SSD arrangés par les banques a
indiscutablement fourni des opportunités attrayantes en
2017, y compris pour les investisseurs les plus exigeants
en termes de qualité. Cependant, ces opportunités ont
été nettement moins nombreuses qu’au cours des années
précédentes. En raison des évolutions mentionnées
précédemment, les investisseurs ont été de plus en plus
entraînés vers le marché des placements privés (sous la
forme de direct lending). Les grands investisseurs tels que
les sociétés d‘investissement ou les gestionnaires d‘actifs
possédant l‘expertise et l’expérience appropriées
devraient avoir l’opportunité de proposer leurs services à
des tiers ne détenant pas le savoir-faire ou les capacités
de recherche de crédit nécessaires pour arranger des
émissions encore plus importantes, inenvisageables sur
une base autonome. Les options débattues par l’AEAPP
en matière d’exigence de fonds propres dans le cadre
de Solvabilité II pourraient également convenir aux
investisseurs tiers. Il sera intéressant d’observer dans quelle
mesure les SSD d‘entreprises, notés ou non, peuvent être
considérés comme une classe d‘actifs pertinente pour les
compagnies d‘assurance, et comment cela pourrait venir
réduire les exigences d’adéquation de fonds propres.
En outre, il ne faut pas négliger le fait que le recours accru
aux placements privés à des fins de direct lending résulte
de diverses discussions avec les émetteurs (potentiels), qui
se concentrent de plus en plus sur des aspects tels que la
sécurité des investisseurs (fiabilité, notation et réputation)
dans un contexte d’allongement des échéances. Ces
émetteurs sont prêts, en conséquence, à assumer les coûts
de valorisation et de documentation correspondants.
Ces investissements s’étalant sur plusieurs années ou
décennies, les deux parties en viennent à les considérer
comme des « partenariats », susceptibles de se développer
durant la relation d’affaires sous la forme d’une exposition
accrue, voire de se poursuivre au-delà de l’échéance. Pour
les arrangeurs, il est important de parvenir à une solution
équitable, associant une prime de risque plus juste et
une documentation appropriée de l’émetteur avec un
investisseur stratégique stable, fiable et bien noté.
Teoman Kaplan, Actuaire (DAV) et Responsable de l’Insurance Group chez Allianz Global Investors |
Dietmar Schubert, Responsable de la gestion European Corporate Loans et Gérant de portefeuille senior pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse chez Allianz Global Investors |
1) Les SSD émis par les entreprises sont régis par la Section 2, paragr. 1, n° 4 de l’Ordonnance relative aux
investissements des actifs d’assurance des fonds de pension, des fonds de prévoyance et des petites compagnies
d’assurance (Ordonnance relative à l’investissement (AnlV)), liée aux Principes d’attribution de prêts aux entreprises
par les compagnies d’assurance — Schuldscheindarlehen.
2) Cf. Hilben, H., « Les investissements des compagnies d’assurance privées allemandes et leur importance pour
le marché allemand des capitaux », Jena 1908, pp.109-112 ; Mueller, R., « Investissements et gestion de fonds des
compagnies d’assurance privées », Berlin 1914, pp. 90-93.
3) Cf. Dr. Staehle, W., « Les Schuldscheindarlehen », Betriebswirtschaftlicher Verlag Dr. Th. Gabler, Wiesbaden, 1965.
4) Cf. Zender/Grunow dans « Un instrument financier : le Schuldschein », Springer Gabler Verlag Wiesbaden 2018.
Un classement, une notation ou une récompense ne présagent aucunement de la performance
future et peuvent faire l‘objet de variations dans le temps. Les déclarations contenues aux
présentes sont susceptibles de comprendre des références à des prévisions futures et autres
déclarations prévisionnelles fondées sur des vues et suppositions actuelles de la direction et
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les résultats, les performances ou les événements effectifs relativement différents de ceux
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lors pas assuré de récupérer le capital investi. Les résultats de la stratégie ne sont pas garantis
et les pertes demeurent possibles.
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particulièrement élevée. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Si la devise dans laquelle les performances passées sont présentées n‘est pas la devise du pays
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change entre les devises, les performances présentées peuvent être inférieures ou supérieures
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pas une offre de vente ou de souscription, ni la base d’un contrat ou d’un engagement de
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proposés à la commercialisation dans toutes les juridictions ou pour certaines catégories
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Résumé
Les partisans de la gestion active n’ont pas toujours une position facile dans les débats qui font rage sur le sujet au sein du secteur de la gestion d’actifs. Cela dit, ils ont déjà connu pire. Fort heureusement, dans la vieille polémique qui oppose la gestion active à la gestion passive, le débat a peu à peu gagné en objectivité. Les deux approches ont certes des arguments valables, et aucune ne représente à elle seule une vérité absolue. Pour les gestionnaires d’actifs, il y a cependant d’excellentes raisons de prendre une position bien tranchée. Pour notre part, c’est ce que nous avons décidé de faire, et nous nous y tenons : Allianz Global Investors (AllianzGI) est résolument un gestionnaire actif. Nous souhaitons expliquer notre position en analysant quatre tendances mondiales qui jouent un rôle clé dans le domaine de la gestion.