Résumé
Les partisans de la gestion active n’ont pas toujours une position facile dans les débats qui font rage sur le sujet au sein du secteur de la gestion d’actifs. Cela dit, ils ont déjà connu pire. Fort heureusement, dans la vieille polémique qui oppose la gestion active à la gestion passive, le débat a peu à peu gagné en objectivité. Les deux approches ont certes des arguments valables, et aucune ne représente à elle seule une vérité absolue. Pour les gestionnaires d’actifs, il y a cependant d’excellentes raisons de prendre une position bien tranchée. Pour notre part, c’est ce que nous avons décidé de faire, et nous nous y tenons : Allianz Global Investors (AllianzGI) est résolument un gestionnaire actif. Nous souhaitons expliquer notre position en analysant quatre tendances mondiales qui jouent un rôle clé dans le domaine de la gestion.
1 Il y a des avantages à se démarquer
Première tendance : c’est dans la popularité des stratégies
passives que réside l’opportunité d’une gestion véritablement
active. Sur les marchés obligataires, les avantages à s’écarter
délibérément des indices de référence sont évidents puisque,
dans ces indices, le plus gros emprunteur – qui n’est pas toujours
le plus solide – est celui qui pèse le plus lourd. Mais même sur
les actions allemandes, depuis le point bas atteint début 2009,
la simple sous-pondération des banques et des services aux
collectivités aurait suffi aux investisseurs pour surperformer le
DAX. En effet, tandis que le DAX était multiplié par plus de trois,
les cours de ces deux secteurs restaient inférieurs à leurs
niveaux de mars 2009. Les fonds multi-asset offrent à cet égard
des opportunités encore plus nombreuses. Depuis une
quinzaine d’années, ils caracolent en tête des ventes : selon une
estimation d’AllianzGI, les investisseurs privés européens ont
investi dans la classe d’actifs environ 870 milliards d’euro depuis
2002. La dimension de flexibilité et de diversification, couplée
à la possibilité d’allocation active qui caractérise ces fonds,
explique la vive expansion de la classe d’actifs.
Ces constats montrent bien que, même dans un monde où le rendement
de marché (le bêta) peut s’obtenir à moindres frais par
l’intermédiaire
de produits passifs, les stratégies actives conservent
toute leur pertinence. La plupart des clients auront, en effet, besoin
d’un soutien « actif » dans la mise en oeuvre d’une stratégie d’investissement
reposant pourtant entièrement sur des instruments
passifs. En outre, l’idée que l’investisseur obtiendra toujours, via
un ETF, exactement la performance de l’indice relève en réalité
du mythe. Un exemple, le DAX est un indice qui prend en compte
les dividendes versés. Mais dans la mesure où les dividendes sont
soumis à l’impôt, les ETF reposant sur le DAX se situent systématiquement
en dessous de l’indice. Pour des ETF positionnés sur des
segments de marché moins liquides, comme les obligations high
yield, l’indice et l’ETF peuvent se mettre à évoluer de façon divergente
en cas de tensions sur les marchés, lorsque certains des titres
sous-jacents ne sont plus négociables. Cette situation s’est produite
pour la dernière fois en février
de cette année et, dès que la
BCE se sera retirée du marché des obligations d’entreprises, il est
fort probable que la fréquence de ces cas augmente. Dès lors, la
comparaison entre gestion active et gestion passive devient bien
plus nuancée que celle à laquelle on nous a habitués.
2 Le mythe du reflet à l’identique
La montée en puissance de l’investissement alternatif est
ainsi une deuxième tendance observable à l’échelle
mondiale. Lorsque les perspectives de rendement des
investissements supposés sûrs (les emprunts d’État les mieux
notés) sont quasi nulles, voire négatives – avec toutes les
conséquences majeures que l’on connaît, en particulier sur
les portefeuilles des fonds de pension –, on se laisse plus
facilement séduire par la perspective d’une performance
supplémentaire (l’alpha). Le charme des stratégies
alternatives tient non seulement à leur potentiel de
performance, mais également au fait que ce dernier n’est
pas corrélé à celui des autres classes d’actifs. À cela s’ajoute
la croissance considérable du marché de l’investissement
alternatif non-liquide, comme par exemple les financements
des infrastructures ou la dette privée : face à l’offre de
capital, on trouve une demande en forte progression. Cette
situation se reflète de façon manifeste chez AllianzGI dans
la croissance du pilier consacré à l’investissement alternatif :
entre 2013 et 2018, les actifs investis dans cette catégorie
ont été multipliés par trente, sous l’effet de la croissance
organique et de la collecte nette, passant ainsi de
2 milliards d’euros au départ à plus de 60 milliards d’euros.
Dans la pratique, le concept d’« alternatif » devient presque
une catégorie fourre-tout désignant collectivement toutes
les stratégies, au-delà de l’investissement « vanille » en
actions, obligations ou multi-asset, qui ne correspondent
plus depuis longtemps à la définition de cette classe d’actifs.
On oublie en effet bien trop souvent que, comme l’indique le
Boston Consulting Group, les actifs classés comme relevant
de la gestion alternative ont progressé ces quinze dernières
années à peu près au même rythme que les stratégies
passives. Cette hausse tendancielle se poursuit, et la gestion
alternative relève bel et bien d’une approche purement
active.
3 L’importance grandissante du développement durable
La troisième tendance actuellement visible tient à l’importance
grandissante de la dimension ESG dans l’investissement.
Selon la Global Sustainable Investment Alliance (GSIA), une
institution internationale regroupant des organisations qui
visent à promouvoir l’investissement durable, le volume global
des investissements gérés de manière responsable a
augmenté de 25% en seulement deux ans, entre 2014 et 2016,
pour atteindre près de 23 000 milliards USD. Plus de la moitié
de ce montant (c‘est-à-dire 12 000 milliards USD) est gérée
en Europe. Dans ce contexte, il est important de noter que
la prise en compte, dans l’investissement, des aspects
environnementaux (E), sociaux (S) et de gouvernance (G)
n’est pas systématiquement synonyme de critères d’exclusion
ou d’interdiction d’investir. Certes, une partie des clients
recherche précisément ce type d’approches, ou s’intéresse
à ce que l’on appelle l’impact investing – c‘est-à-dire des
investissements visant de façon explicite des objectifs
environnementaux ou sociaux clairement définis. Pour
beaucoup d’autres, en revanche, la démarche est différente.
Pour ces clients, il y a justement une troisième voie, celle d’une
recherche ESG intégrée. C’est ce que propose l’offre
alternative d’AllianzGI à tous ceux qui ne recherchent pas des
produits ISR en tant que tels, mais qui souhaitent néanmoins
s’assurer que les principaux risques ESG seront bien pris en
compte dans le processus d’investissement. Le but est en effet
d’identifier et d’éviter les « torpilles ESG », c‘est-à-dire les
risques ESG susceptibles de menacer dangereusement le
cours d’une action. En même temps, il convient aussi de
profiter activement des opportunités d’investissement qui
apparaissent lorsqu’une entreprise décide de changer de cap
en conséquence d’un dialogue critique avec les analystes et
les gérants de portefeuilles. Selon les chiffres de la GSIA, c’est
avant tout aux États-Unis que la recherche ESG intégrée
occupe d’ores et déjà une place prépondérante. En Europe,
cette offre alternative présente encore un potentiel de
rattrapage.
4 Une véritable proximité avec le client
La quatrième et dernière tendance repose sur le constat
que la gestion active ne peut se fonder exclusivement sur la
seule recherche de surperformance. Elle repose également
sur une réelle relation de confiance avec le client. Une
relation débute par le conseil, mais peut aller bien au-delà.
Au stade le plus avancé de cette relation se trouve la
fonction fiduciaire (avec par exemple l’élaboration
d’une allocation d’actifs stratégique, le développement
de la stratégie d’investissement, le choix du gérant
de portefeuille, la gestion du risque ou le reporting),
ou la délégation de la fonction de Chief Investment
Officer (CIO). Dans ce cas, le pouvoir de décision et la
responsabilité sont tous deux délégués à la société de
gestion d’actifs. Une telle démarche requiert une relation
de confiance particulièrement étroite entre le client et son
gestionnaire d’actifs, hissant leur partenariat vers un tout
autre niveau. Des valeurs communes ne pourront se créer à
long terme qu’à la condition de partager une même vision
de départ. Le concept central est celui de Shared Value,
ou « valeur partagée ». Pour le gestionnaire d’actifs, en
plus d’une vaste expertise (tant géographique que sur les
différentes classes d’actifs) et de compétences éprouvées de
gestion du risque, les facteurs-clé de succès doivent donc
inclure avant tout une proximité profonde et réelle avec le
client.
Le conseil actif : une approche essentielle
Les nombreux échanges que nous avons avec nos clients
nous enseignent que ces quatre tendances, observables
à travers le monde, revêtent une réelle importance pour
les investisseurs. Nombre d’entre eux sont en mesure
d’apprécier la valeur d’une gestion active exhaustive.
En effet, l’expérience démontre que, si les objectifs
d’investissement ne sont pas atteints, c’est principalement
en raison de l’application de stratégies d’investissement
inadaptées. Conseil actif et gestion active resteront donc à
l’avenir des paramètres essentiels de la création de valeur
pour, et avec, nos clients.
Un classement, une notation ou une récompense ne présagent aucunement de la performance
future et peuvent faire l‘objet de variations dans le temps. Les déclarations contenues aux
présentes sont susceptibles de comprendre des références à des prévisions futures et autres
déclarations prévisionnelles fondées sur des vues et suppositions actuelles de la direction et
présentent des risques connus et inconnus ainsi que des incertitudes susceptibles de rendre
les résultats, les performances ou les événements effectifs relativement différents de ceux
exprimés ou sous-entendus dans ces déclarations. Nous ne sommes pas tenus d‘actualiser
toute déclaration prévisionnelle. Tout investissement comporte des risques. La valeur et le
revenu d’un investissement peuvent diminuer aussi bien qu‘augmenter et l’investisseur n’est dès
lors pas assuré de récupérer le capital investi. Les résultats de la stratégie ne sont pas garantis
et les pertes demeurent possibles.
La volatilité (fluctuation de la valeur) des parts ou actions de l‘OPCVM peut être
particulièrement élevée. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Si la devise dans laquelle les performances passées sont présentées n‘est pas la devise du pays
dans lequel l‘investisseur réside, l‘investisseur doit savoir que, du fait des fluctuations de taux de
change entre les devises, les performances présentées peuvent être inférieures ou supérieures
une fois converties dans la devise locale de l’investisseur.
La présente communication est exclusivement réservée à des fins d’information et ne constitue
pas une offre de vente ou de souscription, ni la base d’un contrat ou d’un engagement de
quelque nature que ce soit. Les fonds et les instruments mentionnés ici peuvent ne pas être
proposés à la commercialisation dans toutes les juridictions ou pour certaines catégories
d‘investisseurs.
Cette communication peut être diffusée dans les limites de la législation applicable et n’est
en particulier pas disponible pour les citoyens et/ou résidents des États-Unis d’Amérique. Les
opportunités d‘investissement décrites ne prennent pas en compte les objectifs spécifiques
d‘investissement, la situation financière, les connaissances, l‘expérience, ni les besoins
spécifiques d‘une personne individuelle et ne sont pas garanties. Les avis et opinions exprimés
dans la présente communication reflètent le jugement de la société de gestion à la date de
publication et sont susceptibles d’être modifiés à tout moment et sans préavis. Certaines des
données fournies dans le présent document proviennent de diverses sources et sont réputées
correctes et fiables, mais elles n’ont pas été vérifiées de manière indépendante. L’exactitude
ou l’exhaustivité de ces données/informations ne sont pas garanties et toute responsabilité
en cas de perte directe ou indirecte découlant de leur utilisation est déclinée, sauf en cas de
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sous-jacent, passé, présent ou à venir, sont celles qui prévalent.
Afin d’obtenir une copie gratuite du prospectus, des statuts de la société ou des règlements, de
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pas la totalité des exigences légales visant à garantir l’impartialité des recommandations
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recommandations. La reproduction, publication ou transmission du contenu, sous quelque
forme que ce soit, est interdite.
Résumé
Le présent article analyse l’importance significative et grandissante de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)¹ et des facteurs ESG pour les entreprises et les investisseurs. Cette valeur ajoutée ne représente pas seulement un « plus » en termes de développement durable, elle se traduit également par de meilleures performances, comme le confirment plusieurs recherches académiques.